Placer son argent dans la pierre rapporte, l’immobilier ayant fait ses preuves au fil des crises de différentes natures, qu’il s’agisse de l’immobilier physique ou de la pierre-papier. Ce qui lui vaut l’appellation de valeur refuge. Vous avez la possibilité d’investir de diverses manières, mais à condition de réaliser des analyses préalables. Vous pouvez par exemple vous faire guider par un conseiller en gestion de patrimoine ou un conseiller financier avant de vous lancer.
Investir dans le neuf ou l’ancien
L’immobilier neuf génère d’excellents rendements ; ils sont généralement situés dans les nouveaux quartiers qui sont écologiques, et se démarquent par leur label environnemental et énergétique (RT 2012, RE 2020, BBC, BEPOS, maison écologique). Les loyers sont ainsi calculés en fonction de ces avantages, mais aussi par rapport aux locataires ciblés de préférence, afin de verrouiller des baux fermes et éviter les turnovers de locataires.
L’immobilier ancien peut aussi révéler des pépites : ces biens sont localisés en plein cœur de ville pour la plupart, et bon nombre d’entre eux sont mêmes des immeubles protégés, faisant partie de la catégorie des patrimoines historiques. Ces immeubles doivent cependant subir des travaux de rénovation intégrale avant d’être mis en location. Attention donc au calcul du prix d’achat et du montant des travaux afin d’évaluer le prix final de l’acquisition et calculer son rendement.
Investir dans l’immobilier résidentiel ou professionnel
L’immobilier résidentiel demeure en forte demande, en particulier dans les zones tendues. Cette typologie d’immeuble a échappé à la crise économique 2020. À choisir en fonction des caractéristiques de chaque région de préférence. Exemple : studio ou petit appartement dans une ville étudiante, logement à proximité des établissements de santé pour une population âgée.
Les immeubles professionnels rapportent plus en termes de loyer. Les baux eux aussi sont sécurisés, à condition de les faire louer à de grandes enseignes par exemple, ou encore à des associations ou des organes rattachés à l’État, ce dernier étant celui qui s’acquitte des loyers. Il vaut mieux bien choisir le secteur d’activité des locataires afin d’anticiper les éventuels blocages en cas d’économie en crise.
Investir dans la location nue ou la location meublée
La location nue intéresse bon nombre de locataires qui économisent ainsi jusqu’à 20% en loyer, en les meublant eux-mêmes et selon leurs propres goûts. Ce qui n’est pas le cas avec la location meublée. En ce qui concerne cette dernière toutefois, elle attire surtout la population étudiante locale et internationale, de même que les familles en mutation permanente pour des raisons professionnelles. Ce type de locataires ne souhaite pas s’alourdir des contraintes de la revente des équipements et du mobilier au moment de la remise des clefs au propriétaire. Les loyers sont plus élevés, de même que les rendements. De plus, vous avez la possibilité de réaliser d’importants gains d’impôt grâce à votre statut fiscal de loueur en meublé non professionnel (LMNP) ou professionnel (LMP).
Gérer soi-même le bien ou se tourner vers un tiers
Si vous disposez de toutes les compétences et du temps nécessaire pour les suivis de votre investissement, vous pouvez tout à fait opter pour la gestion du bien par vos propres soins. Cependant, bénéficier de l’expertise des experts immobiliers permet non seulement de s’alléger de la gestion locative, mais aussi de tirer profit d’un excellent rendement. Parmi les investissements locatifs les plus porteurs et qui sont supportés par des gestionnaires : les résidences avec services (seniors, étudiantes, d’affaires et de tourisme). Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) sont aussi une excellente alternative à l’investissement à gestion déléguée, en plus d’être acquises à un prix nettement moindre : c’est le produit par excellence proposé par les CGP et qui est adapté à tous types de portefeuilles.